32, rue Arquaise
76400 Fécamp
"...Ricochets"

Association loi 1901
Collectif Fécamp
Chaque deuxième mardi du mois, un petit groupe de personnes, psychanalystes ou non se réunissent pour travailler ensemble avec la même option, celle du discours analytique et réfléchir sur la théorie Freudienne et Lacanienne.
Le groupe du mardi propose de mettre en lien la théorie psychanalytique et la clinique tout en respectant son éthique.


Session 2016/2017:
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"Il n 'y a pas d'entrée possible dans la psychanalyse
sans les entretiens préliminaires"
(Lacan Le savoir du psychanalyste 2/12/71)
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Parler de préliminaire(s) ,suppose qu'il y ait un seuil ,un pas à franchir entre un en deçà et un au delà de la demande :
"car demander le sujet n'a jamais fait que çà
il n'a pu vivre que par çà" (avec ses symptômes)
Le psychanalyste peut ou non prendre la suite:
---point de vue du psychanalyste
---point de vue de celui qui demande à être débarrassé de ses symptômes Nous questionnerons ,cette année, ce temps décisif
(l'étoffe de la demande radicale) .
"Une analyse consiste à donner un billet de train, mais çà ne dit pas ce que le sujet va en faire: monter dans le train ou rester sur le quai " (Freud)
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Proposition de travail de Francine Roullié
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L’analyse est une pratique qui tient au(x) discours. Le discours définit par Lacan, dans une définition minimale, non pas comme un sujet qui tient un discours mais un discours qui tient un sujet.
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Entrer en analyse, c’est accepter d’être tenu par le « discours analytique ». L’analyste, qui est un « Sujet-Supposé-Savoir », Lacan dit en 1973 dans une interview à France Culture que « savoir ce qu’il fait, l’analyste, ça veut dire savoir dans quel discours il est pris car c’est cela qui conditionne l’ordre du faire qu’il est capable. »
Entrer aujourd’hui en analyse, qui est donc un discours où la modalité du lien social est qu’il se tisse à deux, est subversif. En effet, à l’heure du « discours capitaliste », qui n’est justement pas un discours, le sujet est évacué, liquidé au profit de l’individu qui par définition n’est pas divisé par le signifiant.
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Certes l’analyse n’est pas une science, Lacan dans cette même interview énonce cette phrase : « c’est un discours sans lequel le discours de la science n’est pas tenable par l’être qui y accède ; d’ailleurs le discours de la science a des conséquences irrespirables pour l’humanité. L’analyse c’est le poumon artificiel, grâce à quoi on essaie d’assurer ce qu’il faut de jouissance dans le parler pour que l’histoire continue. »
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Au cours de ce travail et en fonction des modalités que nous établirons ensemble, nous pourrons préciser ces points car en effet, discours préalable entretiens préliminaires et acte analytique ont une certaine affinité. Nous repréciserons également la question des jouissances dans les discours car bien qu’elle soit toujours à la même place elle n’est pas supportée par le même agent.
Frédéric Allais
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Session 2017/2018:
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Suivre la pensée à la trace
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